Se lancer dans la traversée d’un océan ou d’une mer, il faut (essayer de) penser à tout.
Du matériel de qualité est indispensable pour la réussite de tel projet.
Nous avons évidemment besoin d’un prone paddle board. Nous nous sommes tournés vers DEEP qui sont spécialisés dans la fabrication de ces planches. Ils ont notamment la possibilité de créer la planche la plus personnalisée possible.
En effet, nous avons besoin de plus de plugs ou accessoires afin d’ajouter des éléments de sécurité pour ramer en haute mer en particulier un GPS ou compas de navigation, anneaux, bandes réfléchissantes ou design personnalisé.
Nous avons fait le choix de prendre des tailles différentes afin d’être parés aux changements de houles, vent ou vagues que nous pourrions affronter. Nous aurons une 18, 15 et 12 pieds à bord.
La planche doit être stable avec un renfort de matière à l’emplacement où l’on se met à genoux.
Ensuite, il nous faut un bateau de sécurité. Notre choix s’est porté sur un catamaran car il est plus stable durant la navigation et pour éviter de subir le roulis du bateau dû à notre faible vitesse ce qui peut provoquer le mal de mer à bord. Il doit être équipé de matériels de télécommunication satellite afin de réceptionner les bulletins météo, pouvoir communiquer avec nos proches et autres besoins en cas d’urgence ainsi qu’un désalinisateur pour avoir de l’eau douce à bord. Merci à CLS Tracking de nous avoir mis à disposition des trackeurs et goniomètres pour cette traversée test 2. (un article sortira bientôt sur comment communiquer et rester visible en pleine mer).
Il faut penser aussi aux équipements spécifiques individuels.
Tout d’abord, les combinaisons pour ramer. Nous travaillons en collaboration avec les équipes ROXY sur la création d’une combinaison spéciale pour cette traversée finale. L’une des difficultés pour nous sera l’exposition au soleil et à la chaleur sur le parcours Lima-Moorea. Un prototype en lycras anti UV sera confectionné en une seule pièce avec une ouverture par l’arrière. L’objectif étant d’éviter les irritations avec les zips.
Il faut penser à être visible sur l’eau pour des raisons de sécurité donc le choix de la couleur est essentiel ou l’ajout d’un lycras coloré sera obligatoire.
Durant le précédent test, nous étions d’accord sur le fait que la casquette est une gêne durant la rame. ROXY nous a proposé un bob technique avec attache pour pouvoir se protéger du soleil. Évidemment, des combinaisons néoprènes 3/2, shorty font parties du pack avec une ouverture sur devant.
En ce qui concerne l’équipement textile sur le bateau, nous nous sommes tournés vers des vêtements techniques voile de DECATHLON pour l’équipage. Il est important d’avoir des dotations adaptées pour la navigation au large. Le plus difficile étant de prévoir au plus juste car le temps en Méditerranée peut être changeant : froid comme chaud. Des sous-couches techniques sont prévues pour rester au maximum au chaud entre les relais.
Il faut penser aussi à prévoir des frontales étanches car la nuit on économise au maximum l’éclairage du bateau.
Pour le passage de relais, nous utilisons un kayak gonflable afin d’éviter de sauter à l’eau et pour remonter plus en sécurité à bord du bateau.
Pour protéger nos yeux, VUE D’HOSSEGOR nous a équipé de lunettes techniques pour la rame. A la fois légères et hydrophobes, elles nous permettent de protéger nos yeux de la réverbération du soleil du l’eau.
Pour l’équipement de sécurité, nous nous sommes équipés chez PLASTIMO pour les feux à mains, fluorescéine, ancres flottantes (ralentir le bateau), flashlights, cyalumes, couteaux etc… indispensables pour partir sereinement et être visible la nuit par le bateau aussi ou alerter en cas de besoin.
Nous avons des VHF ICOM étanches et avec un système AIS qui nous permet de repérer la position du bateau. Ce dispositif permet de garder contact avec l’équipe à bord du bateau et d’être alerté en cas de nécessité.
Enfin, la nutrition. Indispensable pour tenir les quarts de rame et garder le moral des troupes. Nous avons des compléments alimentaires spécifiques de chez NUTRI PURE pour avoir les minéraux, vitamines suffisants pour aller au bout de l’expédition. Maeva (nutritionniste) nous a prévu des repas équilibrés simples pour les 15 jours de traversée. Nous aurons également des compléments en produits lyophilisés afin d’optimiser les volumes de stockage dans le bateau
Le projet CAP OPTIMIST a été lancé il y a presque 2 ans… 2 ans que les waterwomen, l’équipe, les partenaires imaginent, se projettent, idéalisent peut-être tous les axes d’un tel projet. Comme vous vous en doutez, ce test grandeur nature va nous permettre de tenter de réaliser l’expédition finale en format plus court.
Vont être testés plus particulièrement :
– Les waterwomen :
Certaines sont maintenant expertes dans ces défis toujours plus incroyables mais d’autres vont découvrir cet effort sur une longue durée. Il s’agit pour les rameuses de se mettre en condition avec différents essais de durée de relai (entre 1h et 2h), de se mesurer face à un effort long et donc d’appréhender la gestion de l’effort, de la fatigue, du sommeil, et bien-sûr de prendre conscience de ce collectif de 6 femmes, leur complémentarité, leur différence, leur moment où elles se sentent bien, les autres où elles ont besoin de soutien. C’est aussi l’occasion pour les 3 mamans de l’expédition d’appréhender la « séparation » avec leur enfant, trouver les bons mots pour leur expliquer, …
Cela va permettre à chacune de travailler certains points avec les préparateurs mentaux entre juillet et décembre 2022 afin d’être prête pour le Grand Départ.
– L’équipage :
Les membres de l’équipage qui partiront sur l’expédition finale sont présents sur cette expédition.
Il est impératif de se connaître, passer du temps lors de l’effort ensemble, apprendre à communiquer, apprendre à se faire confiance et avancer ensemble.
L’équipage est une pièce du puzzle primordial au succès de l’expédition. Ce sont eux qui assurent en premier lieu la sécurité des rameuses, la surveillance de la rameuse à l’eau. Patrick notre médecin, Elodie notre ostéopathe, Jérémie notre photographe-caméraman, Elohim notre skipper et Alain propriétaire du bateau sont tous des professionnels dans leur expertise mais ils sont aussi multi-compétences et devront participer à la vie sur le bateau, comme prendre un quart dans la navigation, préparer à manger, et soutenir nos Waterwoman.
– Le matériel :
Ces 1800 km vont nous permettre de tester le matériel sportif notamment les prone paddleboard, leur forme, leur poids…
Ensuite seront testés également les équipements de protection de la rameuse contre la faune marine (équipements et protocoles), les équipements de navigation et sécurité de jour comme de nuit, les protocoles de récupération, et tout le matériel lié à l’expédition scientifique et médicale. Nous allons pouvoir également les équipements fournis par nos partenaires afin d’adapter les choix des produits pour l’expédition finale.
AVENE nous permet de tester les protections solaires, les crèmes et produits hydratants et adaptés à ces conditions.
ROXY nous équipe notamment en combinaison néoprène. En fonction de la météo, de l’heure de rame et de la température de l’eau, 4 types de combinaisons seront testées.
DECATHLON nous équipe en produits de voile, avec le kayak qui nous permet de réaliser les transferts entre le bateau et le paddleboard.
MY MEDICAL nous équipe en produits liés à la protection médicale des rameuses et de l’équipage.
– La nutrition :
Les menus ont été élaborés par Maeva, nutritionniste au Centre Européen de Rééducation du sportif de Capbreton. Sur 15 jours, nous allons voir s’ils sont adaptés à chacune, aux gestion de l’effort, à leur praticité à bord, …
Bref, vous l’aurez compris, on ne va pas faire semblant 🙂 C’est bien plus qu’un test pour nous et puis enfin nous entrons dans le concret du sportif de ce projet. 1800 km est un premier effort de haut niveau, où la performance et la rigueur des waterwomen est indispensable.
Vous avez des questions à ce sujet, contactez-nous et on en parle !
Le projet CAP OPTIMIST a été lancé il y a presque 2 ans… 2 ans que les waterwomen, l’équipe, les partenaires imaginent, se projettent, idéalisent peut-être tous les axes d’un tel projet. Comme vous vous en doutez, ce test grandeur nature va nous permettre de tenter de réaliser l’expédition finale en format plus court.
Vont être testés plus particulièrement :
– Les waterwomen :
Certaines sont maintenant expertes dans ces défis toujours plus incroyables mais d’autres vont découvrir cet effort sur une longue durée. Il s’agit pour les rameuses de se mettre en condition avec différents essais de durée de relai (entre 1h et 2h), de se mesurer face à un effort long et donc d’appréhender la gestion de l’effort, de la fatigue, du sommeil, et bien-sûr de prendre conscience de ce collectif de 6 femmes, leur complémentarité, leur différence, leur moment où elles se sentent bien, les autres où elles ont besoin de soutien. C’est aussi l’occasion pour les 3 mamans de l’expédition d’appréhender la « séparation » avec leur enfant, trouver les bons mots pour leur expliquer, …
Cela va permettre à chacune de travailler certains points avec les préparateurs mentaux entre juillet et décembre 2022 afin d’être prête pour le Grand Départ.
– L’équipage :
Les membres de l’équipage qui partiront sur l’expédition finale sont présents sur cette expédition.
Il est impératif de se connaître, passer du temps lors de l’effort ensemble, apprendre à communiquer, apprendre à se faire confiance et avancer ensemble.
L’équipage est une pièce du puzzle primordial au succès de l’expédition. Ce sont eux qui assurent en premier lieu la sécurité des rameuses, la surveillance de la rameuse à l’eau. Patrick notre médecin, Elodie notre ostéopathe, Jérémie notre photographe-caméraman, Elohim notre skipper et Alain propriétaire du bateau sont tous des professionnels dans leur expertise mais ils sont aussi multi-compétences et devront participer à la vie sur le bateau, comme prendre un quart dans la navigation, préparer à manger, et soutenir nos Waterwoman.
– Le matériel :
Ces 1800 km vont nous permettre de tester le matériel sportif notamment les prone paddleboard, leur forme, leur poids…
Ensuite seront testés également les équipements de protection de la rameuse contre la faune marine (équipements et protocoles), les équipements de navigation et sécurité de jour comme de nuit, les protocoles de récupération, et tout le matériel lié à l’expédition scientifique et médicale. Nous allons pouvoir également les équipements fournis par nos partenaires afin d’adapter les choix des produits pour l’expédition finale.
AVENE nous permet de tester les protections solaires, les crèmes et produits hydratants et adaptés à ces conditions.
ROXY nous équipe notamment en combinaison néoprène. En fonction de la météo, de l’heure de rame et de la température de l’eau, 4 types de combinaisons seront testées.
DECATHLON nous équipe en produits de voile, avec le kayak qui nous permet de réaliser les transferts entre le bateau et le paddleboard.
MY MEDICAL nous équipe en produits liés à la protection médicale des rameuses et de l’équipage.
– La nutrition :
Les menus ont été élaborés par Maeva, nutritionniste au Centre Européen de Rééducation du sportif de Capbreton. Sur 15 jours, nous allons voir s’ils sont adaptés à chacune, aux gestion de l’effort, à leur praticité à bord, …
Bref, vous l’aurez compris, on ne va pas faire semblant 🙂 C’est bien plus qu’un test pour nous et puis enfin nous entrons dans le concret du sportif de ce projet. 1800 km est un premier effort de haut niveau, où la performance et la rigueur des waterwomen est indispensable.
Vous avez des questions à ce sujet, contactez-nous et on en parle !