Nous venons de terminer notre deuxième expédition test entre Monaco et Athènes.
Nous avons ramé 13 jours, jour et nuit en essayant de se rapprocher des conditions de rame du Pacifique.
Ma plus grosse appréhension est le départ et le moment de la séparation avec la famille. Charline et Pierre étaient présents à Monaco pour nous aider à préparer le bateau (enfin surtout Pierre !!) et Charline découvre l’intérieur du bateau et nos futures chambres pour les jours à venir.
Malgré le fait de lui expliquer, de la rassurer, d’être présente au maximum sur les phases de préparation de notre projet, le moment de se quitter a été très difficile. Mon cœur de maman a été touché de la voir si affectée au moment de se dire au revoir.
Heureusement que nous avons une belle équipe, une véritable famille de cœur présente à terre pour la rassurer et lui rappeler que cette traversée est un beau projet pour aider les enfants malades et surtout qu’on se revoit très très vite.
A bord, une véritable cohésion se crée entre tous les membres de l’équipage. Une solidarité naît dans les moments de difficultés parce qu’on comprend, parfois, ce que l’autre peut vivre ou ressentir.
Le plus difficile à bord a été les 3 premiers jours car le corps doit s’habituer aux roulis du bateau dus à notre faible vitesse. Alors on est malade :
– 3 jours sans réussir à manger ou à garder le peu de choses mis en bouche.
– 3 jours à ramer parce qu’on est une équipe et on doit avancer pour essayer de sortir rapidement du Cap Corse et de cette houle et ce vent de côté.
– 3 jours où on ne participe pas vraiment à la vie à bord parce qu’on garde nos forces pour enfiler la combinaison et monter sur la planche pour prendre son quart. On culpabilise un peu car on n’aide pas autant qu’on le voudrait mais heureusement au bout de 3 jours (pour ma part !) l’appétit revient … et rien de plus réconfortant qu’une bonne petite cuisse de canard confite !!!! Un peu de gastronomie landaise à bord, on est sportive mais gourmande aussi…
La rame de nuit est aussi un moment redouté car on doit couper sa nuit de sommeil pour se remettre à l’eau parfois dans la nuit noire réveillant de sombres pensées quelquefois. Heureusement, nous avons un membre d’équipage sur le pont pour nous soutenir, nous encourager, discuter et partager ce moment particulier.
On a aussi de bons moments notamment la dernière nuit de rame où des dauphins nous ont accompagnés durant plusieurs heures. Des couchers de soleil gravés dans nos mémoires, des fous rires en pagaille et même si c’est toujours impressionnant surtout pour remonter à bord, j’ai pris beaucoup de plaisir à ramer quand nous avons eu des conditions favorables dans une grosse houle.
Pour terminer, j’ai eu la chance d’avoir la surprise de retrouver ma famille le soir de notre arrivée. Un moment intense et fort rempli d’amour et de bonheur.
Comment nous soutenir autrement ?
Vous pouvez aussi nous aider en achetant notre affiche (format A3 – 15 euros) et carte postale (5 euros) PADDLING FOR CHILDREN disponibles dans différents points de vente :
- Office de tourisme d’Hossegor
- Office de tourisme de Seignosse
- Office de tourisme de Capbreton
- Office de tourisme de Labenne
- Office de tourisme de Tyrosse
- Office de tourisme de Soustons
- Office de tourisme de Vieux Boucaux
- Office de tourisme de Messanges
- Office de tourisme de Moliet
© Création by Brice Philaire
Crédit photo : Jérémie Gabrien
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Pour exemple : en donnant 100* euros mon don se répartit de la façon suivante :
*60 € dédiés au programme Super Optimist (enfants malades) et programmes pédagogiques de prévention sport santé dans les écoles + 40 € dédiés à l’expédition sportive, médicale et scientifique.
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